Prendre une décision
Cet article est inspiré du livre "Tremblez mais osez!" de Susan Jeffers, docteur en psychologie.
LE MODELE PERDANT
Vous êtes angoissés devant le choix à faire. Vous pensez aux conséquences en termes d’irréversibilité : à la vie, à la mort ! Bref, vous restez pétrifié, la tête entre les mains, en tournant la question dans tous les sens : « Dois-je faire ceci ? Dois-je faire cela ? Et si je choisis la première solution, que se passera-t-il ? et si les choses ne se passent pas comme prévu ? Et si… ? ».
Ces deux petits mots, « Et si », reviennent toujours. Ils sont formulés par votre infernale « voix intérieure ».
En croyant envisager des éventualités, vous ne vous rendez pas compte que vous dressez des plans sur la comète er que vous jouez aux devinettes. Vous essayez de prédire l’avenir, ce qui, vous en conviendrez, est peine perdue. En vous livrant à ce petit jeu, reconnaissez que vous êtes en train de vous rendre fou ! Une fois la décision prise, le « modèle perdant » vous contraint à reconsidérer sans cesse les choses. Vous espérez ne pas avoir commis d’erreur, mais vous en êtes presque persuadé. Vous regardez toujours en arrière en ressassant des « si seulement j’avais… » à n’en plus finir. Vous perdez ainsi une énergie précieuse. En outre, vous serez à nouveau terrifié en pensant à la prochaine décision à prendre, parce que vous allez devoir retraverser une situation semblable, peut-être encore pire.

LE MODELE GAGNANT
Comme vous le voyez sur le schéma, deux chemins s’offrent à vous (A et B). Les deux possibilités sont bonnes : l’une et l’autre ne présentent que des avantages ; elles vous conduisent toutes deux vers une situation gagnante. Quels sont ces “avantages”, me demanderez vous ?
Il s’agit pêle-mêle de pouvoir envisager les choses sous un autre angle, d’apprendre et d’évoluer, de découvrir qui on est, qui on veut être, ou ce qu’on attend de la vie, etc. Les chemins A et B sont jalonnés davantages, quelle que soit l’issue.
Sans hésitez, je me tourne vers ce modèle et vous ?
